Contrairement à nombre d’idées préconçues, le sport ne peut ni déclencher, ni aggraver une scoliose. Même un sport asymétrique (qui sollicite plus une partie du corps qu’une autre, gauche ou droite) n’est pas nocif.

Il peut être pratiqué en cours de traitement par corset, en prenant simplement la précaution d’enlever le corset pendant l’activité.

C’est seulement en cas d’intervention chirurgicale que le sport doit être interrompu pendant plusieurs mois.

Ainsi, l’activité physique est recommandée, mais n’empêche pas le respect strict des modalités et contraintes liées au port d’un corset.

L’enfant ou l’adolescent et les parents doivent bénéficier d’un maximum d’informations et de soutien pour garantir l’efficacité du traitement : n’hésitez-pas à en parler avec votre orthoprothésiste !

Nous avons édité un magazine avec tous nos conseils sur la scoliose et le port du corset, vous pouvez le télécharger ici : http://www.lagarrigue.com/app/uploads/2020/07/magazine_scoliose_web-1.pdf

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Quoi de mieux que de voyager au soleil, mais vous voulez sûrement partir avec votre prothèse afin de faire des activités ou tout simplement l’utiliser au quotidien. Mais comment en prendre soin ?

Tout d’abord, il faut préparer sa prothèse, prendre tous ses accessoires : bonnets d’amplitude, couvre-moignon élasto compressif, manchon supplémentaire éventuel et la crème pour le moignon.

Ensuite, le chargeur et l’adaptateur international des genoux électroniques.

Et enfin ne pas oublier la prothèse de bain, ni le numéro de téléphone de l’orthoprothésiste !

Dans un second temps, il est indispensable de protéger sa prothèse de la chaleur, pourquoi ?

Les composants de la prothèse ont une bonne résistance à la chaleur, mais ils n’aiment pas l’humidité ni la chaleur tropicale.

Alors, si votre prothèse n’est pas waterproof et qu’elle a été en contact avec l’eau, essorer et sécher le revêtement cosmétique. N’hésitez pas également à bien la protéger du sable, du sel et autres éléments et bien évidemment la nettoyer attentivement.

Pour finir prenez soin de votre peau ainsi que votre moignon aussi !

Ce n’est pas compliqué, gardez les bonnes pratiques, en prenant soin du manchon, en insistant sur l’hygiène et la gestion de la sudation et des variations de volume.

Si besoin, il est conseillé d’enlever la prothèse pendant 24h.

Vous pouvez maintenant partir en vacances sereinement avec votre prothèse de membre inférieur !

Si vous avez d’autres questions n’hésitez pas à contacter votre orthoprothésiste en cliquant ici. (Lien site store Locator).

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Vous pouvez voyager en avion librement avec votre prothèse en place, les modalités d’embarquement sont facilitées.

De plus, saviez-vous que prendre l’avion est la meilleure façon de prévenir le gonflement du moignon.

Si vous constatez à l’arrivée un œdème en enlevant la prothèse, pensez à utiliser de la glace.

Prendre soin de votre prothèse !

Il est important de bien préparer sa prothèse pour éviter tout incident. Nous vous invitons à lire notre article sur « QUELQUES CONSEILS POUR PARTIR AU SOLEIL AVEC SA PROTHESE DE MEMBRE INFERIEUR ! » (Lien).

Vous pouvez également transporter votre seconde prothèse dans un sac cabine identifié, ou, en soute sans supplément de tarif dans le cadre de l’assistance.

Pour bénéficier d’une « assistance pour mobilité réduite ou autre handicap », il suffit de contacter votre compagnie aérienne, avec votre numéro de réservation. Mais attention c’est au plus tard 48h avant le vol !

Cette assistance a des avantages non négligeables tels que :

• Les démarches de contrôle sont facilitées.
• Un fauteuil roulant manuel est disponible, pour les parcours interminables de certains aéroports.
• Vous êtes prioritaire à l’embarquement.
• Vous pouvez choisir une place permettant d’étendre les jambes.

Pour les prudents vous pouvez inclure votre prothèse dans votre contrat d’assurance civile

Quels documents pour l’aéroport ?

Vous devez vous demander comment se passent les formalités de contrôle à l’aéroport.

C’est très simple, vous devez tout d’abord prévoir du temps supplémentaire, puis avoir en votre possession un certificat médical de port de prothèse ou une attestation de votre orthoprothésiste. Au niveau de la communication c’est plus simple d’autant plus avec une version anglaise.

La tenue vestimentaire pour le contrôle

Pour la tenue vestimentaire il est préférable de porter des vêtements amples, short ou robe, pour faciliter l’inspection visuelle lors du passage au portique. Des compagnies effectuent des vérifications en cabine ou passent la prothèse au rayon X.

Pendant le vol

Une fois bien installé dans votre siège, avec votre prothèse en place, des vêtements amples et un bas de contention à l’autre jambe, pensez à étendre les jambes, à soulager la pression exercée au genou par le rebord du siège, à bouger, à vous lever, et à déambuler.

Pour passer le temps rechercher des sites à l’accès facilité, dans votre pays de destination.

Pour plus d’information

Meilleurs sites et applications de voyage pour les personnes à mobilité réduite :

(Liens)

Les meilleurs sites et applications de voyage pour les personnes à mobilité réduite : https://hizy.org/fr/mobilit%C3%A9/voyages/sites-applis-pour-vous-simplifier-vie

RÈGLEMENT (CE) N ^o 1107/2006 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 5 juillet 2006 concernant les droits des personnes handicapées et des personnes à mobilité réduite lorsqu’elles font des voyages aériens

Si vous avez d’autres questions n’hésitez pas à contacter votre orthoprothésiste en cliquant ici. (Lien site store Locator).

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Il existe trois degrés de lombalgie :

1. Lombalgie primaire : premier épisode douloureux, de durée le plus souvent limitée.
   
2. Lombalgie secondaire : forme récidivante, susceptible de gêner les activités quotidiennes et d’entraîner un retentissement psychologique. Elle peut être prévenue par les moyens de prévention secondaire.

3. Lombalgie tertiaire : forme chronique et invalidante, responsable de désinsertion sociale, professionnelle et psychologique.

Parlons travail

En France, tous les ans, la lombalgie au travail induit 3 à 4 % des incapacités temporaires et 1% des incapacités totales. Elle cause un arrêt moyen de 2 mois après un accident du travail et de 1 an pour une maladie professionnelle. On comprend mieux toutes les mesures prises pour limiter le risque des professions « trop physiques » ou « trop sédentaires » dont on aménage le poste avec fauteuil ergonomique, assise personnalisée, bureau adapté ou télétravail.

Le traitement classique :

• Éducation du patient et améliorer les performances musculaires, la souplesse et l’endurance.
• Rééducation active : séances de kinésithérapie ou école du dos médicalisée pour soulager la douleur.
• Prise en charge cognitive axée sur les croyances et les peurs sur le plan moral.
• Prise d’antalgiques.
• Corset de maintien, prescrit par un médecin spécialiste, pour rétablir un bon alignement postural.

Dans le cas d’une lombalgie dégénérative, l’échec du traitement classique peut faire envisager un traitement chirurgical.

Source : HAS 2011, PNNS 2019, GILL

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Voici quelques conseils pouvant vous soulager :

1. Desserrer le corset.

• Si cela ne suffit pas, coller au-dessus et au-dessous de la bursite un mouchoir, une compresse ou du coton d’1 cm d’épaisseur minimum, avec du sparadrap (voir schéma).

• En cas de douleur, commencer par desserrer légèrement le corset en haut, puis en bas. Regarder si cela soulage.

• Si les douleurs persistent, appelez directement un professionnel.

Nous avons édité un magazine avec tous nos conseils sur la scoliose et le port du corset, vous pouvez le télécharger ici : http://www.lagarrigue.com/app/uploads/2020/07/magazine_scoliose_web-1.pdf

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Cette sensation peut être variable selon le moment de la journée, la température ambiante, la charge d’activité, le périmètre de marche ou l’état de fatigue, mais aussi variable selon les positions, ou survenant après une station assise prolongée.

• Soit vous découvrez l’appareillage,
• Soit vous êtes un habitué et avez trouvé vos propres solutions.
• Soit c’est une nouvelle sensation.

Ce sont des dysesthésies, signaux transmis par vos nerfs, et qui sont liés, le plus souvent, à une perturbation de votre circulation sanguine. Pourtant, vos emboitures sont conçues pour limiter l’effet « emprisonnement » de votre moignon dans une boîte et pour tenir compte des changements de pressions liés à votre contraction musculaire.

Nos conseils pour y remédier :
Dans la majorité des cas :
Apprenez à déceler les facteurs déclenchants qui libèrent vos « fourmis ».
Limitez les risques liés à la chaleur et aux activités de l’été. Déchaussez votre prothèse dès que vous le pouvez. Tapotez votre moignon.
Selon les modèles d’emboîture, jouez sur les pressions ou sur les interfaces avec le moignon.
N’oubliez pas : votre orthoprothésiste peut toujours vous conseiller.
Dans les cas plus sérieux :
Vérifiez que cela ne vient pas d’une désadaptation de l’emboîture.
Vérifiez qu’il n’y a pas d’œdème important, ni une couleur inhabituelle, ni une blessure cutanée ou musculaire.
Vérifiez que l’intensité et la durée des sensations n’augmentent pas.

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1. Lavez votre manchon chaque jour et insistez plus particulièrement sur l’intérieur : Retournez-le d’abord sur l’envers en prenant soin de ne pas tirer dessus et utilisez du savon à pH neutre. Rincez-le soigneusement à l’eau claire.

2. Séchez-le parfaitement avec un linge propre et doux qui ne peluche pas. Après lavage, retournez toujours votre manchon dans la position initiale (le tissu à l’extérieur).

3. Attention : ne jamais sécher votre manchon à l’aide d’une quelconque source de chaleur !

4. Votre peau est sensible, inspectez-la régulièrement pour déceler toute modification pouvant entraîner une désadaptation. Consultez votre orthoprothésiste ou votre équipe médicale, si des colorations ou symptômes inhabituels apparaissent.

5. En été, la chaleur induit un excès de sudation du moignon, qui est inconfortable et vous oblige à retenir la prothèse dans la journée. Pour profiter au maximum de vos vacances avec la prothèse, donnez priorité à vos gestes d’hygiène.

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Ce corset a pour objectif de redresser les patients qui se voûtent vers l’avant, leur permettre d’augmenter leur périmètre de marche, leur autonomie et de réduire les douleurs aux lombaires. En quelques mots, d’augmenter leur qualité de vie !

En France, très peu de traitements adaptés à cette pathologie existent.

Ce corset est réglable en fonction de l’activité du patient aussi bien pour la position assise et debout.

Une rééducation (kiné) est essentielle à faire en parallèle.

Pour plus d’informations, parlez-en à votre orthoprothésiste !

Cadre de l’indication du corset : Camptocormie, certaine cyphose douloureuse de l’adulte (patient adulte jeunes).

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Il s’agit d’une perte de force progressive et définitive et d’une atrophie des muscles extenseurs de la colonne vertébrale qui empêche le patient de se redresser activement lorsqu’il est assis ou debout.

Cette cyphose réductible survient chez les adultes âgés sans antécédents, mais aussi chez les patients ayant une maladie de Parkinson.

Pour garder son équilibre debout, le patient modifie son centre de gravité, il fléchit les genoux et déplace ses bras vers l’arrière. Sa gêne fonctionnelle est importante, car il ne peut garder la tête droite ni avoir un champ visuel « utile », dans ses déplacements et sa vie de tous les jours.

L’usage d’une canne adaptée, la réalisation d’une orthèse de tronc très spécifique, et un programme rééducatif vont permettre d’éviter l’aggravation et la survenue de douleurs musculosquelettiques.

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Je me présente Sandra, je vis dans la Haute-Garonne près de Toulouse. Je suis une personne plutôt souriante et j’ai la joie de vivre. J’aime faire plein de choses dans la vie : randonnée en montagne, photographie…Je pratique du Paratriathlon depuis quelques années.

Quel est votre handicap ?

J’ai un handicap de naissance, une absence des orteils et la quasi totalité des doigts des mains.

De quels appareils avez-vous besoin au quotidien ?

Je porte des orthèses (releveurs), pour permettre de me stabiliser lors des efforts d’appuis (la marche, la course à pied, et le vélo), et d’avoir un déroulement de la marche correct. J’ai aussi des prothèses (coques) pour l’usage du vélo, qui me maintiennent les mains au guidon car la grippe m’est difficile.

Quelle relation entretenez-vous avec votre orthoprothésiste ?

Ma relation avec mon prothésiste, c’est une relation basée sur la confiance et l’écoute. C’est une personne qui est réactive et qui conseille.

Comment se passe un rdv type avec votre orthoprothésiste ?

Sur mes rdv, cela se passe souvent dans le même ordre : dans un premier temps, il me demande mes sensations (douleurs, gènes…). Après nous discutons des modifications qu’il va apporter en atelier. Quand il revient de l’atelier, je fais un essayage, il observe si tout et correct. Quand tout est ok, il me conseille sur l’utilisation (placement, entretien…). Il reste disponible à distance en cas de problème.

Quel sport pratiquez-vous ? À quel niveau ?

Je pratique le Para-triathlon depuis 2015 dans le club Triathlon Toulouse Métropole à Toulouse. Je fais des courses au niveau national et quelques courses à l’international depuis 2017.

Le sport vous a t-il aidé dans l’acceptation de votre handicap ?

La pratique et le partage du sport en valide et/ou en handisport m’a aidé sur l’acceptation du regard des gens et le dépassement de soi.

Quels sont vos objectifs sportifs pour l’avenir ?

Mes objectifs de cette année sont de reprendre les entraînements triathlons correctement sur un premier temps et de pouvoir progresser encore et encore et d’aller le plus loin sur les futurs courses.

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